dimanche 26 octobre 2014

Une étincelle et puis plus rien...

Ceci est sans doute le texte le plus intime que je vais livrer. L'intimité s'entend chez moi non dans le fait de revendiquer mes propres parts de perversité ou encore ce qui fait ma vie sentimentale (ou plutôt l'absence de celle-ci), comme il semble que cela soit de mise à notre époque. Non, tout cela fait plutôt partie de la sphère privée, et ce que je pourrais raconter serait d'une banalité affligeante en une époque où l'on érige comme la quintessence de l'art, des sex-toys géants en plein Paris et où des groupuscules de personnes souhaitent imposer leur mode de vie - privée - comme le fondement de la vie publique.

Ce qui relève de l'intime chez moi, c'est la raison qui fait que je me jette à corps et à âme perdue dans une résistance à un ordre établi. Résistance que l'écrasante majorité de mes contemporains considère comme une utopie, une rêverie éveillée d'un doux dingue, un illuminé.

Cette une oppression extraordinaire que de décider de forger son suicide social en subissant le regard décontenancé d'une majorité d'êtres humains. Très peu de personnes dans le Monde ont éprouvé cet étrange sentiment de s'abandonner dans une quête impossible, et plutôt que d'attraper la bouée de la "raison" jetée par les foules hurlantes, ont préféré plonger vers l'abîme avec la folle conviction que l'air y est plus pur sous les miasmes d'une civilisation à l'agonie.

Bien sûr - et je reconnais que cela m'aide énormément - des gens plus ou moins immergés dans cette alternative raison que je défends,  me soutiennent, m'encouragent et décident de s'engager à leur tour. Mais soyons honnêtes, au stade de cette longue descente en apnée vers un paradis qui s'éloigne au fur et à mesure que l'on cherche à l'atteindre, je suis reste convaincu que le Merveilleux se cache derrière une immense muraille humaine qui ignore et refuse d'entrevoir le Monde avec les yeux d'une dissidence, elle-même peu encline à se mobiliser. Et c'est cela que je prétends vouloir affronter et même changer.

Alors pourquoi ne suis-je pas parti arpenter les volcans d'Amérique du Sud comme je l'ai toujours rêvé ? Pourquoi n'ai-je pas jeté mes quelques deniers disponibles dans un voyage en voilier pour traverser un Océan et atteindre les rives d'un continent où tous les possibles me semblent nettement plus atteignables ? Pourquoi ne pas avoir réalisé la rêverie que je me plais de moins en moins souvent à imaginer, où je me vois marcheur solitaire au travers d'une nature brute, époustouflante, et où la planète pourrait me chuchoter ses secrets les plus anciens ?

Ne serait-il pas mieux que d'enchanter sa vie ainsi, plutôt qu'à perdre toutes mes jeunes années dans un combat que pratiquement tout le monde considère comme perdu d'avance ?

La vérité est que ce je fais, aussi illusoire et suicidaire que cela puisse sembler pour l'essentiel d'une population que pourtant je défends, donne le seul sens qui vaille à ma vie. Moi, le solitaire, le sans doute parfois égoïste, j'ai l'impression de me dépasser pour quelque chose de plus grand que moi. J'ai l'impression d'offrir ma force vitale à tout un peuple, et peut être au-delà encore, à supposer que des anges veuillent bien m'écouter et souffler à l'oreille de milliers de gens, d'entendre et s'imprégner un peu de cette paraît-il "douce folie".

Dans les poutrelles de ma conscience, il y a cette force titanesque qui me pousse chaque seconde vers l'abandon tout en me hurlant de me soulager en pleurant, pleurant, et en pleurant encore jusqu'à ce que du sang remplace les larmes d'avoir reconnu être trop insignifiant pour changer le Monde et lui éviter une apocalypse. Mais si cette pesante poutrelle m'écrase sans jamais me faire suffoquer, c'est qu'une autre la retient dans un fragile équilibre : la conscience de ma mort.

Je vais mourir pareil à tous ces Milliards d'êtres humains qui nous ont précédé dans l'histoire. On retrouve des traces de leur vie, de leurs réalisations à travers les millénaires, et leurs fantômes me parlent. Ils me rassurent en me rappelant continuellement que je suis mortel et qu'à ce titre, il est totalement vain de chercher une protection dans l'inaction, dans les artifices d'une vie bien tranquille et sans heurts et même dans un voyage initiatique tant fantasmé durant mes nuits sans sommeil.

Oui, je vais crever, moi, puissante âme nourrie des livres et de l'imaginaire et sans doute d'une certaine ancienneté à travers les âges. Ma chair va disparaître et j'irai rejoindre ces Milliards d'inconnus avant moi, qui sont nés, puis pfffuit, d'un souffle dans le temps étaient déjà vieilles et vieillards que l'on jetait dans le tombeau. Alors, quand certains me flattent parfois de quelques qualités intellectuelles dont je pourrais disposer, je me sens perdu. A quoi cela peut-il bien servir ici-bas si cela ne change pas le monde ? Nul livre, nulle conférence, nul débat aussi grisant soit-il, n'a jamais changé le Monde. Le labeur lui transforme le Monde. Le cultivateur qui retourne patiemment sa terre pour semer son blé, crée quelque chose. De sa force physique et de ses connaissances, il nourrit une population. L'ouvrière qui façonne et assemble des morceaux de tissus change le Monde. Elle permet à ses semblables de se protéger du froid. L'intellectuel, certes éveille ses contemporains sur la complexité du Monde, mais à part cela, que fait-il vraiment ?

Il écrit, il parle et il meurt. On peut mourir sous les bombes avec l'esprit éveillé, mais il n'en reste pas moins qu'à force de vouloir éviter les regards complaisants d'une foule qui aboie sur qui vole un drapeau, où qui fait dérailler un train au péril de sa vie,  on ne fait que retarder une échéance inéluctable. Et pire encore, on ne se laisse aucune chance d'une fin de vie dans un Monde que l'on aurait contribué à rendre plus beau.

Nous sommes des étincelles dans l'abîme du temps. Nous sommes déjà morts et fossilisés pour ceux qui naîtront dans 1000 ans. Nous n'avons aucune raison valable de ne rien faire, de chercher la quiétude d'une vie simple et éloignée de tous remous. Il est tellement plus beau de se sentir vivre si fort en faisant quelque chose qui peut changer le Monde.

Alors non, je ne suis pas du tout heureux de ma vie en un certain sens. Il manque certaines choses pour qu'au moins ma route entravée de tant de murs à escalader, puisse être embellie d'une romance à même d'animer un grand feu de joie dans le cœur, et me permettre d'avoir l'impression de faire tout cela pour au moins une personne qui compterait plus que toute autre. Mais je n'ai pas le temps de chercher compagne pour rendre la route plus belle. Il y a un Monde à changer, je n'ai pas le temps...








lundi 20 octobre 2014

Lettre au Chef d'Etat-Major de l'Armée de Terre, Jean-Pierre Bosser



Mon Général,

Constatant que notre Armée semble n’être désormais qu’un détachement de troupes Américaines qui bientôt chantera l’hymne de cet occupant sous des drapeaux étoilés, je vous fais parvenir ci-joint, le drapeau qu’il conviendrait d’ériger sur les places d’arme, pour qu’au moins nous soyons sûrs que notre Armée pourtant issue de la Nation, ait bien décidé d’abandonner le peuple Français.


Ça ne sera pas la première fois dans l’histoire que nos officiers et généraux laisseront les politiciens nous entraîner dans des guerres meurtrières au profit d’une puissance étrangère. Hier c’était le Royaume-Uni qui poussait nos collabos à entrer en guerre contre l’Allemagne pour un problème qui ne nous concernait pas, aujourd’hui, ce sont les U.S.A via leur joujou politique appelé « Union Européenne », qui nous entraînent vers une confrontation avec rien de moins que la Russie.

Les Général De Gaulle ne courent pas les régiments. Si c’était le cas, ils frapperaient du poing sur la table et menaceraient nos politiciens de défection collective si ces derniers ne nous sortaient pas immédiatement de l’U.E et l’OTAN, cela afin de restaurer notre indépendance et notre neutralité militaire, seules à même de garantir notre intégrité territoriale.

Il semblerait même que certains de nos généraux aient fait un petit tour à la « French American Foundation », haut-lieu de vassalisation des élites Françaises aux intérêts Américains. Voilà qui est parfaitement scandaleux.

Le fait qu’un certain Edward Snowden ait révélé que la France communiquait des données téléphoniques et diplomatiques aux U.S.A, ne semble pas du tout vous alerter sur les hautes trahisons en cours. Si ce dernier crime impose à votre sens un devoir de réserve de notre Armée, j’appelle cela de la collaboration à des fins bassement carriéristes.

Ou notre Etat-Major est du côté du peuple dont il est censé assurer la protection, y compris en refusant des opérations extérieures dans des théâtres d’opération qui ne concernent pas la France, ou il se fait le docile serviteur d’une caste de politiciens corrompus et traîtres à leur patrie. Il viendra cependant un temps où il faudra faire un choix. Le putsch est toujours la pire des solutions pour assainir un pays, mais l’inaction lorsque notre peuple perd toute sa Souveraineté politique sur son propre territoire, ainsi que son indépendance, est encore plus inacceptable.

J’attends de la hiérarchie militaire de mon pays, qu’elle sache faire preuve d’honneur et que chaque jour elle se rappelle qui elle est censée défendre. Si j’étais à votre place, je remettrais ma démission avec fracas au Gouvernement et avertirais les Français que la politique étrangère de ce dernier est particulièrement dangereuse et stupide. Je les avertirais aussi que notre Armée n’étant plus réellement aux ordres de la France, qu’il me serait par conséquent impossible de servir les intérêts des Etats-Unis d’Amérique en portant l’uniforme prestigieux d’un officier Français. Cela par ce que moi, simple civil, je revendique avoir bien plus d’honneur que vous, et avoir le souci premier de défendre les intérêts nationaux, et non ceux de l’OCCUPANT Américain.

Mon Général, n’imaginez pas que ma colère soit celle d’un seul homme. Derrière cette lettre qu’il conviendrait d’interpréter comme un S.O.S, il y a la colère de toute cette partie du peuple qui refuse d’avaler ce flot de propagande belliciste vis-à-vis de la Lybie de feu Kadhafi, la Syrie et désormais la Russie ! NOUS NE SOMMES DÉFINITIVEMENT PAS AMÉRICAINS, NI EUROPEÏSTES !

Et nous coller des Point Godwin à longueur de journée pour nazifier toute pensée géopolitique un peu sérieuse commence sérieusement à faire gonfler la Cocotte-Minute à l’ère d’internet. Souhaitez-vous réellement que le peuple Français, appauvri et dépossédé de sa Souveraineté et son Indépendance s’insurge pour restaurer l’Etat de droit qui est le sien ? Souhaitez-vous avoir un jour le terrible choix à faire que de ne plus obéir à un Gouvernement illégitime pour reconnaître une nouvelle Autorité Légitime instituée par le Peuple lui-même en dehors de tout cadre institutionnel ?

Mon Général, vous portez une grande responsabilité sur vous. Et vient désormais le temps de signifier au Peuple pour quel pays la France mène sa politique étrangère. Qu’on me condamne de porter atteinte au moral de notre Etat-Major, mais pour ma part, j’ai le devoir que de vous faire savoir que le moral du Peuple Souverain est dangereusement bas.

Si notre Armée se destitue elle-même de sa relation intrinsèque avec la Nation par obéissance servile à des politiciens corrompus, cela pour mieux assurer les ambitions carriéristes de quelques hauts gradés, alors au moins assumez votre position.

Voilà le drapeau que nos dirigeants rêvent de vous voir saluer, cela en violation totale de notre Constitution, et plus encore de notre Histoire.

Pour ma part, jamais je ne saluerais ce drapeau de l’occupant. Tout comme je brûlerais volontiers celui de l’OTAN et même le drapeau Etasunien. Faites vos choix, mais assumez les, afin que notre Résistance sache si elle dispose du soutien ou au contraire de l’abandon de notre Etat-Major.

Cette « conspiration du silence » qu’avait dénoncée en son temps feu Philippe Séguin n’a que trop duré. Faites en sorte que notre pays redevienne libre ou démissionnez. Mais assumez vos fonctions et faites valoir votre honneur de militaire. Votre donneur d’ordre n’est ni M. Driant, ni M. Hollande, mais le Peuple Français. Et ses intérêts légitimes quand bien même basés sur des non-dits pourtant évidents, transcendent toutes les trahisons de ces mafieux en col blanc à qui vous obéissez actuellement.

En espérant recevoir une réponse sans ambiguïté, ni langue de bois de votre main,

Veuillez recevoir mon Général, l’assurance de mes respects,


Sylvain Baron

Chère Najat !



Nous écrivons à la Young Leader que tu es depuis 2006 (toutes nos félicitations) pour te rendre ce drapeau de l’Union Eurofasciste que nous avons trouvé sur un fronton d’école. Cela nous a beaucoup retourné de voir cette horreur sur un bâtiment scolaire. Ça nous a rappelé des histoires de jeunesse hitlérienne ou d’une certaine soviétisation d’une certaine société…

Du coup, on a voulu comprendre d’où venait cette nouvelle lubie de politiser l’école à ce point, et on a un peu fouillé, malgré notre ignorance crasse de citoyens vraiment trop cons pour comprendre l’esprit des lois :

Tout d’abord, on s’est arrêté sur l’article L131-1-1 du Code de l’éducation qui dispose que :

Le droit de l'enfant à l'instruction a pour objet de lui garantir, d'une part, l'acquisition des instruments fondamentaux du savoir, des connaissances de base, des éléments de la culture générale et, selon les choix, de la formation professionnelle et technique et, d'autre part, l'éducation lui permettant de développer sa personnalité, son sens moral et son esprit critique d'élever son niveau de formation initiale et continue, de s'insérer dans la vie sociale et professionnelle, de partager les valeurs de la République et d'exercer sa citoyenneté.
Cette instruction obligatoire est assurée prioritairement dans les établissements d'enseignement.
Comme nous sommes un peu bêtes (après tout, nous ne sommes pas Ministres), nous nous sommes demandés ce qui fonde les valeurs de la République et la Citoyenneté. On s’est dit que la meilleure façon de le savoir, était de lire la Constitution. Alors on l’a lu !
Et notamment le Titre 1 qui semble parfaitement explicite sur la question avec son Préambule qui édicte que :

Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l'homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu'ils ont été définis par la Déclaration de 1789, confirmée et complétée par le préambule de la Constitution de 1946, ainsi qu'aux droits et devoirs définis dans la Charte de l'environnement de 2004.
En vertu de ces principes et de celui de la libre détermination des peuples, la République offre aux territoires d'outre-mer qui manifestent la volonté d'y adhérer des institutions nouvelles fondées sur l'idéal commun de liberté, d'égalité et de fraternité et conçues en vue de leur évolution démocratique.
Puis ses deux premiers articles, très instructifs :
ARTICLE PREMIER.
La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée. 
La loi favorise l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu'aux responsabilités professionnelles et sociales
ARTICLE 2.
La langue de la République est le français. 
L'emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge. 
L'hymne national est « La Marseillaise ». 
La devise de la République est « Liberté, Égalité, Fraternité ». 
Son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.
Oh là, oh là !!!

Qu’avons-nous lu ma chère Najat ? Ou du moins, que n’avons-nous pas lu ? Où est la mention du drapeau de l’Union Eurofasciste dans l’article 2 de la Constitution ???

On a tout de même continué d’étudier la Constitution (en bons citoyens que nous sommes, pour comprendre ce que pouvait être la Citoyenneté et les valeurs de la République) :

ARTICLE 3.

La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum. 

Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s'en attribuer l'exercice. 
Le suffrage peut être direct ou indirect dans les conditions prévues par la Constitution. Il est toujours universel, égal et secret. 
Sont électeurs, dans les conditions déterminées par la loi, tous les nationaux français majeurs des deux sexes, jouissant de leurs droits civils et politiques.
Donc l’une des valeurs de la République, c’est la Souveraineté Nationale. On ne parlera pas des représentants, nous pensons sincèrement qu’il s’agit d’une erreur conceptuelle. Comme on sait que parfois même les Ministres manquent d’éducation, voilà une petite citation de l’Abbé Sieyès pour t’expliquer ce qui nous chatouille avec l’histoire des « représentants » :

« Les citoyens qui se nomment des représentants renoncent et doivent renoncer à faire eux-mêmes la loi ; ils n’ont pas de volonté particulière à imposer. S’ils dictaient des volontés, la France ne serait plus cet État représentatif ; ce serait un État démocratique. Le peuple, je le répète, dans un pays qui n’est pas une démocratie (et la France ne saurait l’être), le peuple ne peut parler, ne peut agir que par ses représentants. » 
(Discours du 7 septembre 1789)
Nous t’épargnerons la pensée de Aristote, Montesquieu ou encore Alexis de Tocqueville sur le suffrage électoral, mais il y a donc un petit vice de forme dans la rédaction de cette Constitution si l’on tient compte que l’article 1er de celle-ci tend à énoncer que nous serions dans une République « Démocratique ». Allez, avançons un peu :
ARTICLE 4.
Les partis et groupements politiques concourent à l'expression du suffrage. Ils se forment et exercent leur activité librement. Ils doivent respecter les principes de la souveraineté nationale et de la démocratie.
Ils contribuent à la mise en œuvre du principe énoncé au second alinéa de l'article 1er dans les conditions déterminées par la loi. 
La loi garantit les expressions pluralistes des opinions et la participation équitable des partis et groupements politiques à la vie démocratique de la Nation.
Oh là, oh là !
Décidément, y’ a encore quelque chose qui cloche, nous connaissons plein de partis politiques comme l’Union Populaire Républicaine, le Mouvement Pédagogique d’émancipation Politique, Solidarité & Progrès ou encore le Pôle de Renaissance Communiste en France, qui ne jouissent pas vraiment d’une équité d’expression dans les médias avec le Parti Sociétaliste, le Front Nazi ou encore l’Union Magouille et Pognon !
C’est comme si les valeurs de la République étaient très jolies à lire, mais pas du tout respectées. En outre, cette Constitution ne cesse de rabâcher le principe de Souveraineté Nationale. Or, comme la Nation, c’est le Peuple, et que la Souveraineté, c’est l’ordre de commandement, cela revient à la même définition que le mot Démocratie logiquement, non (Démos => Peuple et Kratos => Pouvoir) ?
Alors, on s’est dit, autant voir si y a une petite précision sur ce qu’est la Souveraineté Nationale ! Et on en a trouvé une !
Dans la Déclaration des Droits de l’Homme de la Constitution du 24 Juin 1793, lis plutôt ça :
Article 25.
La souveraineté réside dans le peuple ; elle est une et indivisible, imprescriptible et inaliénable.
Et le père Robespierre allait même loin, lis plutôt ça :
Article 27.
Que tout individu qui usurperait la souveraineté soit à l'instant mis à mort par les hommes libres.
Heureusement que nous ne sommes plus en 1793, par ce que vu comment vous nous l’avez mis profond avec Maastricht et Lisbonne, cela parait évident que vos vies seraient gravement en danger si nous étions à une autre époque ! (lol)
Bon, ce drapeau de l’Union Eurofasciste, décidément, on ne comprenait vraiment pas, alors on a continué de lire le Code de l’éducation.
C'est alors qu'on a trouvé l’article L312-15 qui disait ceci :
Outre les enseignements concourant aux objectifs définis à l'article L. 131-1-1, l'enseignement moral et civique vise notamment à amener les élèves à devenir des citoyens responsables et libres, à se forger un sens critique et à adopter un comportement réfléchi. Cet enseignement comporte, à tous les stades de la scolarité, une formation aux valeurs de la République, à la connaissance et au respect des droits de l'enfant consacrés par la loi ou par un engagement international et à la compréhension des situations concrètes qui y portent atteinte. Dans ce cadre est donnée une information sur le rôle des organisations non gouvernementales œuvrant pour la protection de l'enfant.
Lors de la présentation de la liste des fournitures scolaires, les élèves reçoivent une information sur la nécessité d'éviter l'achat de produits fabriqués par des enfants dans des conditions contraires aux conventions internationalement reconnues.
Tout d’abord, on a un peu sursauté : Mais pourquoi diable, nos Ministres tiennent tant à ce que l’école, enseigne la morale ? Morale de qui d’abord ? Du Gouvernement ? Des députés ? Mais tous ces gens (dont nombreux ont tout de même pas mal de casseroles judiciaires pas très morales au cul), ils représentent quoi ? On veut dire, vous ne représentez rien démographiquement à la base !

En outre, en affichant ostensiblement vos valeurs partisanes, vous ne pouvez en aucun cas revendiquer défendre l’Unité Républicaine ! Est-ce que par exemple, toi chère petite Najat, tu as été dans chaque foyer de France pour demander à chaque Français, quelles sont les valeurs morales qu’ils enseignent à leurs enfants ?
Car à la base, ce n’est pas le boulot de l’école d’expliquer aux gamins comment se comporter dans la vie. C’est le boulot des parents. Quand on oublie un peu la loi et qu’on en revient aux simples considérations pratiques, ce qu’on attend de l’école, c’est qu’elle enseigne à nos enfants la lecture, l’écriture, les mathématiques, l’histoire, la géographie, et effectivement un peu de constitution et pourquoi pas d’économie. Par exemple, si nous parents, décidons d’expliquer à notre enfant que ce qui fondent des relations harmonieuses entre les êtres humains, c’est le respect des différences et du consensus de la majorité d’une communauté pré-existante, plutôt qu’hégémoniser la communauté toute entière aux différences de très peu de gens, c’est tout de même bien un concept moral tout à fait honorable, non ? L’école n’a pas à se mettre en porte à faux avec l’éducation prodiguée par les parents, cela parait logique ?
Ensuite le second alinéa nous a beaucoup fait rire. Dans le sens où le législateur reconnaît que de tels produits peuvent exister sur le marché, mais qu’il revient au futur consommateur (étrange façon de considérer la citoyenneté du reste), de faire attention à ne pas acheter des produits fabriqués par d’autres enfants.
Alors déjà, le pouvoir d’achat d’un enfant normal (c’est-à-dire non fils de Ministre ou de Député) est de zéro euro, donc autant enseigner cela aux parents, ça sera plus simple. Ensuite, pour éviter que les parents fassent un long et fastidieux travail d’enquête dans le supermarché local, pour vérifier où ont été fabriquées les fournitures scolaires et par qui, il existe un truc tout bête : la réglementation du commerce international et les régulations douanières.
Tu sais, le genre de mécanismes très sympathiques pour éviter le dumping social et l’esclavage des enfants du Bengladesh que vous avez confié SANS NOTRE CONSENTEMENT à l’Union Eurofasciste. En sachant en outre que la doctrine du traité sur le fonctionnement de l’union eurofasciste (oui, on l’a lu aussi), vise à promouvoir le libre-échange, autrement dit la fin de toutes restrictions douanières et réglementaires.
Y’a donc vraiment un gros problème entre l’enseignement prodigué en termes de valeurs économiques de la Nation, et l’emblème de l’Union Eurofasciste qui préconise exactement le contraire.
Mais on a tout de même retenu cette formulation : « amener les élèves à devenir des citoyens responsables et libres, à se forger un sens critique et à adopter un comportement réfléchi »
C’était tellement beau qu’on a versé notre petite larme. On a juste pas compris pourquoi dans ce cas vous endoctrinez nos gosses avec VOS valeurs morales qui ne peuvent manifestement pas forger un consensus Républicain (et oui, y a les « réactionnaires » et les « progressistes » qui sont pas d’accord sur des valeurs strictement personnelles qui n’ont rien à voir avec le champs Républicain), et qu’en plus, vous leur racontez plein de conneries dans les livres d’histoire ou d’éducation civique, sur les prétendus apports de l’Union Eurofasciste à la paix et à la démocratie en Europe.
Bah ouai, mais à dix ans ou douze, on fait confiance à l’enseignant. On croit ce qu’il explique. On ne dispose pas encore d’un traité sous les yeux avec un minimum de bagage intellectuel en magasin pour jauger du délire politique sous-jacent. Donc où est la promotion du sens critique dans vos programmes là ? Y-a-t-il une pédagogie qui est faite sur la Souveraineté Nationale, les échecs économiques et démocratiques de l’U.E, le fait que c’est la bombe nucléaire qui en apportant « l’équilibre de la terreur » a permis d’imposer la paix en Europe occidentale, et certainement pas l’Union Eurofasciste qui elle promeut la Guerre en Ukraine par exemple ? En clair chère Najat, y-a-t-il des arguments contradictoires qui sont expliqués aux enfants pour éviter de leur faire une présentation bisounours de l’Union Eurofasciste, et garantir que ces derniers pourront jauger avec le maximum d’esprit critique, le bien fondé de votre usine à gaz ?
Et puis, on a trouvé cette loi du 9 Juillet 2013 qui dispose que :
« Art. L. 111-1-1.-La devise de la République, le drapeau tricolore et le drapeau européen sont apposés sur la façade des écoles et des établissements d'enseignement du second degré publics et privés sous contrat. La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789 est affichée de manière visible dans les locaux des mêmes écoles et établissements. »
Enfin on a alors compris ! En fait non, on a pas compris en vertu du fait que la Constitution ne reconnaît qu’un seul emblème (le drapeau bleu, blanc, rouge), que la République est une et indivisible, et que manifestement, le délire européïste n’est pas du tout Républicain. Il ne fait pas consensus. A part quelques nigauds et politiciens véreux se rendant coupables d’intelligence avec une puissance étrangère, la majorité des Français ne sont pas du tout européïstes. C’est un point de vue politique particulier, comme on peut être de « gauche » ou de « droite ». Il n’y aucune raison d’imposer un emblème politique particulier à côté du drapeau tricolore.
Y-a même une circulaire qui évoque le sujet :
La circulaire N° 70-416 du 27 Octobre 1970 dispose en effet que :
les exhibitions sur la voie publique d'insignes ou d'emblèmes associés aux couleurs nationales, sont d'une manière générale, de nature à compromettre la sûreté et la tranquillité publique ; elles peuvent donc être interdites ;
[…] L'éventualité de l'exhibition ou l'utilisation, sur la voie publique, de l'emblème national, associé à des emblèmes ou insignes présentant un caractère politique ou religieux soit lors de cortèges, défilés et rassemblements, soir lors de quêtes, dans des conditions de nature à entraîner de la part d'une catégorie de citoyens, des réactions créatrices de troubles de l'ordre public, doit conduire les Maires à refuser d'autoriser ou à interdire la quête ou manifestation envisagée. 
L’incitation au trouble à l’ordre public est réprimée par l’article 431-6 du Code Pénal. Mais pourquoi Vincent Peillon a-t-il pris sur lui en rédigeant ce texte, d’inciter des gens comme nous à troubler l’ordre public en leur faisant arracher des drapeaux de l’Union Eurofasciste ?
Et pourquoi le Conseil Constitutionnel (sauf s’il est composé de politiciens et de magistrats choisis pour leurs positions partisanes) a fermé sa gueule ?
On a quand même vérifié dans vos traités pourris, afin de voir si d’une quelconque façon, la France reconnaissait l’emblème de l’Union Eurofasciste. Et tu sais quoi chère Najat ? La France ne reconnaît même pas ce drapeau de merde (à l’instar du Royaume-Uni).
En effet, le deuxième alinéa de l’article 52 des déclarations annexées à l’acte final de la conférence intergouvernementale qui a adopté le traité de Lisbonne, dispose que
« La Belgique, la Bulgarie, l'Allemagne, la Grèce, l'Espagne, l'Italie, Chypre, la Lituanie, le Luxembourg, la Hongrie, Malte, l'Autriche, le Portugal, la Roumanie, la Slovénie et la Slovaquie déclarent que le drapeau représentant un cercle de douze étoiles d'or sur fond bleu, l'hymne tiré de "l'Ode à la joie" de la Neuvième symphonie de Ludwig van Beethoven, la devise "Unie dans la diversité", l'euro en tant que monnaie de l'Union européenne et la Journée de l'Europe le 9 mai continueront d'être, pour eux, les symboles de l'appartenance commune des citoyens à l'Union européenne et de leur lien avec celle-ci ».
Et oui, la France n’est pas citée ! Non seulement on n’a pas reconnu dans ces déclarations cet emblème de merde, mais en outre, on n’a même pas reconnu l’euro !
Ce n’est pas génial ça ?
Alors voilà Najat, on sait qu’en tant que Young Leader, tu penses Américain, tu vis Américain, et tu trouves normal de démolir notre pays pour mieux l’asservir à l’Oncle Sam via l’U.E (ouai, on connait aussi la véritable histoire et raison d’être de l’U.E).
Mais de notre côté, aussi cons, bornés et réactionnaires que nous puissions être, et cela indépendamment de nos opinions « gauche » ou « droite »  nous sommes Français.
Et il est hors de question qu’on laisse des mafieux en col blanc endoctriner nos enfants à VOTRE délire européïste. Donc, tous les drapeaux de l’Union Eurofasciste qu’on trouvera sur des frontons d’écoles, on va les virer et te les envoyer.
Tu as donc intérêt à faire modifier la loi rapidement, par ce que tu es déjà à la base un affront à l’Unité Républicaine à toi toute seule. Et tu sais, même si du haut de ta tour d’ivoire, tu ne réalises pas comment ça bouillonne ici-bas, je peux t’assurer que la Cocotte-Minute Populaire est sous très forte pression. Un tout petit rien pourrait amener à une situation que vous ne pourrez contrôler, toi et tes copains. Une situation telle, qu’il serait alors préférable de déguerpir au plus vite de la France avant que ça ne devienne trop dangereux. On ne doute pas que vos copains Américains vous accueilleront avec bienveillance.
Bref, voilà ton drapeau, et dans l’attente d’une réaction responsable sur la modification de l’article L 111-1-1 du Code de l’éducation de toute urgence, de telle façon à retirer la mention « et le drapeau européen » inutile est fortement incitative de trouble à l’ordre public, nous te faisons de gros bisous !
Cordialement,
 Les décrocheurs



jeudi 16 octobre 2014

Cher employé...

Je t’adresse ici ta lettre de licenciement en te rendant tes effets personnels en pièce jointe. En effet, lorsque la direction des ressources humaines (bureau « Le Siècle ») a décidé de te nommer Gouverneur de la Banque de France, cela s’est fait sur un tissu de mensonges dont je n’avais pas pris le temps de prendre connaissance, occupé à servir mon pays de ma force de travail comme je le pouvais.

Cependant, à la lumière de la crise que connaît notre pays, il m’a bien fallu mener un audit sur les stratégies de dépeçage de la Souveraineté et de l’indépendance de notre Nation qui avaient été promues jusque-là par des « élus » véreux dont je ne m’étais pas assez préoccupé.

En tant qu’actionnaire majoritaire de la France en vertu du Titre 1 de la Constitution, j’ai donc épluché tous les dossiers relatifs à la naissance de nos institutions, et à ce qui fait le ferment d’une gouvernance démocratique saine, transparente, ainsi que toute la littérature économique en matière de création monétaire et de régulations commerciales avant de finir par comprendre que le cap choisi par mes employés nous menait droit vers la faillite.

Etant à la base le Patron, et toi l’employé, je me vois donc contraint de te signifier que tu prends tes cliques et tes claques, et tu fous le camp de la Banque du Peuple. Tu as déjà une très bonne place à la Banque des Règlements Internationaux, et je ne doute pas que tu as de très nombreuses relations parmi les riches enfoirés apatrides qui n’ont que faire du grand soin qui doit être porté aux peuples, à leur bien-être social, et à leur droit de disposer d’eux-mêmes. Tu retrouveras donc assurément du travail, sans doute aux U.S.A où l’on sait récompenser les traîtres de tous pays qui obéissent comme des petits chiens à des intérêts qui ne sont pas les nôtres.

Connaissant parfaitement la tendance des félons de notre pays à s’accrocher comme des sangsues à des institutions qu’ils méprisent, je te préviens que si tu ne fous pas le camp, je serais obligé de faire appel au service de sécurité populaire pour te faire évacuer des locaux de la Banque de France, et veillerais à te traîner en justice pour crime d’intelligence avec une puissance étrangère.

Je pense fermement proposer ton poste à Jacques Sapir, personnalité qui me semble plus compétente que toi pour défendre les intérêts Souverains de la France en matière monétaire. Je te demande dans l’attente de rétablir immédiatement le contrôle des mouvements de capitaux sans tenir compte des cris d’orfraie des responsables des ressources humaines qui eux aussi, vont être virés. Par ailleurs, je tiens à ce que l’ensemble du Système Bancaire soit immédiatement nationalisé sous l’égide de la Banque de France, qu’une vacance bancaire soit organisée, et que le FRANC soit rétabli de toute urgence, cela par notre retrait immédiat du Système Européen de Banques Centrales et de la B.C.E qui n’a pas son mot à dire sur les affaires de la France.

Nous procéderons aux dévaluations nécessaires une fois ton remplacement pourvu, et mènerons une politique inflationniste visant à désendetter partiellement l’Etat, ainsi que les entreprises et les ménages. Nous rétablirons évidemment la possibilité de financement à taux nuls voir négatifs de la France auprès de la Banque de France, et mettrons réellement au pas la finance qui pensait spéculer sur nos vies.

Pour faire valoir ce que de droit Souverain,

Le Peuple



samedi 11 octobre 2014

Statuts de l'association "les décrocheurs".

Préambule

Attendu que l’univers politico-médiatique Français se veut avoir les apparences de la démocratie, mais n’en a certainement pas la saveur ;

Attendu que nulle chance d’établir un mieux démocratique en France ne pourra se faire sous l’empire d’élections du fait qu’elles ne sont pas libres, mais en revanche totalement faussées ;

Attendu que notre Constitution et particulièrement son Titre 1, est piétinée par toute une oligarchie de félons asservissant notre pays à des puissances étrangères, et que dans l’attente d’un assainissement, il ne saurait être question de légitimer l’ensemble du processus dictatorial de la « construction » européenne pas plus que les lois qui en découlent dans notre droit national.

Attendu que le droit de résistance à l’oppression se conjugue avec la nécessité d’un processus insurrectionnel pacifique et rattaché aux symboles assurant l’unité de la Nation contre les traîtres que la Justice ne met pas hors d’état de nuire ;

Il est fondé une association à vocation insurrectionnelle, ayant pour principe moteur de délégitimer autant les femmes et les hommes que les lois ou traités organisant notre asservissement, par des actions se fondant sur le droit, ainsi que l’absolue conscience de chacun de nos membres de la pleine Souveraineté du peuple Français sur notre pays, qu’aucun traité n’aurait jamais dû aliéner conformément à l’article 25 de la déclaration des droits de l’homme du 24 juin 1793.

Cette association se réclame à ce titre de l’article 2 de la Déclaration des droits de l’homme de 1789 sur la Résistance à l’oppression. Elle est transpartisane et ne prétend investir aucun de ses membres à un quelconque mandat électif, sauf si manifestement cela peut servir son action avec une efficacité réelle.

Article 1

Il est fondé entre les adhérents aux présents statuts une association régie par la loi du 1er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901, ayant pour titre : "Les Décrocheurs".

Article 2 - Objet

Cette association a pour but de piloter un processus insurrectionnel pacifique fondé sur le droit et permettant au peuple Français de se libérer de la tutelle de l’ensemble des traités internationaux rendant caduque notre Liberté à disposer de nous-mêmes, telle que définie dans l’article 1 du Pacte International relatif aux droits civils et politiques de l’ONU

Les activités de l'association s'étendent à l'ensemble du territoire Français, et ont vocation à porter assistance aux peuples actuellement sous le joug de l’Union Européenne et de l’OTAN.

Ces activités portent essentiellement sur la dé-légitimation par tous les moyens des symboles tels que le drapeau représentant un cercle de douze étoiles d'or sur fond bleu, la devise "Unie dans la diversité", l'euro en tant que monnaie de l'Union européenne et la Journée de l'Europe le 9 mai, qui n’ont pas été reconnus par la France dans l’article 52 des déclarations concluant le Traité sur le Fonctionnement de l’Union Européenne ratifié le 13 décembre 2007 à Lisbonne.

A l’inverse, l’association souhaite rétablir tous les symboles liés à notre unité nationale et notre pleine Souveraineté sur la France que sont le FRANC, le drapeau bleu, blanc, rouge, l’hymne « la Marseillaise » et la devise « Gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ».

Par ailleurs l’association se veut l’organisatrice de poursuites judiciaires vis-à-vis de personnes morales ou physiques dont les actions porteraient atteinte à la Souveraineté Nationale et aux droits de l’homme, ainsi que des conférences sur tout le territoire Français et Wallon (Belgique) pour expliquer à nos deux peuples frères, de quels outils insurrectionnels pacifiques ils disposent pour chasser sans violence, les puissants qui prétendent les asservir.

Enfin, l’association se réserve le droit d’établir par des moyens démocratiques sérieux, un Conseil National de Transition qui relèvera du Commandement de l’Autorité Légitime (Art. 122-4 du Code Pénal) sur nos institutions, si le Gouvernement actuel et les irresponsables politiques décriés par l’ensemble de nos adhérents, ne remettent pas leur démission au peuple.

Ces moyens démocratiques seront établis et décidés uniquement par l’Assemblée Générale Extraordinaire, à l’issue de différents travaux de tous les adhérents sur la question.

Article 3 - Siège Social

Le Siège Social est fixé au 16 rue Carnot, 94 270 Le Kremlin Bicêtre.

Il pourra être transféré par simple décision du Conseil d'Administration ; la ratification par le Conseil d'Administration sera nécessaire.

Article 4 - Moyens et ressources

Les moyens d'action de l'association sont notamment :

a) Les cotisations des adhérents
b) Les donations
c) Le produit de la vente de « kits résistants » au public
d) Les subventions accordées par les Municipalités, communautés de villes, Départements, régions, Etat et union européenne.
e) Le bénévolat de ses membres

Article 5 – De la fraternité en matière judiciaire des membres :

Les actions de l’association s’établissent sur l’application rigoureuse de la déclaration des droits de l’homme du 24 juin 1793, du droit constitutionnel en vigueur et de la majeure partie des lois relevant des différents codes en vigueur. Cependant, certaines actions se fondent sur l’état de nécessité (Art. 122-7 du Code Pénal) et valident la possibilité d’une transgression pacifique de certaines lois considérées comme iniques ou violant la Souveraineté du peuple. Les actions des Décrocheurs qu'elles soient menées à titre individuel ou collectif imposent la fraternité de tous les membres de l'association, lorsqu’elles conduisent à des poursuites judiciaires dès lors que :

a) Le Conseil d’administration ait été prévenu avant l’action source de poursuites judiciaires, ou qu’elle ait été approuvée par la majorité de l’assemblée générale ordinaire ou extraordinaire par un vote.
b) Que l’action ne correspond pas à un crime grave tel que le meurtre ou les violences de toutes natures faites aux personnes.
c) Que l’action dans ses principes, repose sur un flou juridique permettant à l’association de représenter le ou les membres poursuivis, en qualité de personne morale pleinement responsable des actes des auteurs incriminés par la Justice.

Article 6 – De la décentralisation des activités et responsabilités

L’association, du fait de la dimension nationale voire internationale de ses activités, fonctionne sur la base d’une décentralisation de ses locaux et animateurs. Lorsque moins de 10 adhérents sont présents dans un département, le Président ou le Secrétaire Général nomme un délégué départemental qui aura la charge :


a) De recevoir et accepter les adhésions des citoyens Français de son département qui en font la demande.
b) D’animer les réunions départementales, recueillir et faire appliquer les propositions d’actions des bénévoles, dès lors qu’elles ne posent aucun problème juridique potentiel, et transmettre au Secrétaire Général ou au Président les propositions d’actions pouvant générer un risque de poursuites judiciaires, avant toute mise en œuvre.
c) D’organiser les votes des adhérents de sa délégation sur l’utilisation des fonds départementaux alloués par l’association, et d’en autoriser leur bonne répartition.
d) De faciliter la logistique s’agissant des « kits résistants » distribués par l’association.
e) D’organiser des actions, événements, conférences, campagnes de communication ou débats publics dans son département.

Lorsqu’au moins 10 adhérents se trouvent dans le même département, ils nomment eux-mêmes pour six mois leur délégué départemental, au travers d’un tirage au sort des candidatures des adhérents acceptant d’assurer ces responsabilités. Ils conviennent pour cela de se réunir en un même lieu physique.

Article 7 - Membres

L'association se décompose en :

a) Membres fondateurs. Ces derniers siègent au Conseil d'Administration.
b) Les délégués départementaux. Ils assurent les responsabilités locales qui leurs sont dévolues, conformément à l’article 6 des présents statuts. 
c) Membres actifs. Ces derniers collaborent à titre bénévole à toutes ou parties des actions de l'association.
d) Adhérents. Ces derniers sont les membres qui versent une cotisation à l’association.
e) Membres bienfaiteurs. Ces derniers sont des généreux donateurs et/ou des partenaires commerciaux engagés aux côtés de l'association.

Article 8 - Admission, radiation

Pour faire partie de l'association, il faut être agréé par le délégué départemental qui statue sur chacune des demandes d'admissions présentées. Le don ou le bénévolat régulier donne une automaticité de l'adhésion de la personne.

La qualité de membre se perd par :

a) La démission
b) L'exclusion par le Conseil d'Administration
c) Le décès

La radiation de l'association ne peut être prononcée que pour motif grave et uniquement par le Conseil d’Administration. Ce dernier est libre d'exclure un membre sans recevoir les explications de l'intéressé, ni justifier sa décision au membre radié. Le Conseil d'Administration veille néanmoins à consigner sur Procès-Verbal ses motifs d'exclusion et informer le membre de sa radiation par lettre recommandée.

Le non-paiement de la cotisation n’entraîne pas la radiation de l'association.

Article 9 - Le Conseil d'Administration

Il est constitué du Président, du Trésorier, du Secrétaire Général, et de neufs membres tirés au sort parmi l’ensemble des adhérents ayant accepté d’être inscrits sur les listes portant suffrage de la main du Président, sous contrôle de l’Assemblée Générale Ordinaire réunie en Congrès.

Le Président vote avec deux voix sur toutes les décisions et en particulier sur tout ce qui a trait à l'exclusion d'un membre, ou l'organisation des activités des "Décrocheurs" au niveau national. Le Président est élu pour deux ans par l’ensemble des adhérents assistant au Congrès annuel.

Le Trésorier est tiré au sort parmi les délégués départementaux et par eux-mêmes lors de la réunion annuelle de ces derniers en congrès. Seuls les délégués faisant acte de candidature sont soumis au suffrage par le sort. Le Trésorier assure le suivi des comptes de l'association. Il consigne sur un registre les recettes et les dépenses de l'association, et s'assure d'une communication la plus transparente que possible des ressources et engagements financiers des " Décrocheurs" auprès des adhérents, du public et des autorités administratives. Le Trésorier vote avec deux voix lorsque des dépenses supérieures à un tiers du capital de l'association sont engagées.

Le Secrétaire Général est tiré au sort parmi les délégués départementaux et par eux-mêmes lors de la réunion annuelle de ces derniers en congrès. Seuls les délégués faisant acte de candidature sont soumis au suffrage par le sort. Le Secrétaire Général communique les décisions et rapports d'activité du Conseil d'Administration aux membres de l'association. Il contribue avec le Président et les autres membres du Conseil d'Administration, à planifier les activités insurrectionnelles, et à sa décentralisation. Sur toutes les décisions spécifiques relevant de ses compétences, le Secrétaire Général vote avec deux voix.

Tous les autres membres du Conseil d'Administration peuvent recevoir un titre lié à leurs spécialités au sein de l'association, et votent avec une voix sur la totalité des décisions du Conseil.

L'esprit de consensus est toujours recherché et privilégié dans les discussions du Conseil d'Administration. La procédure de vote n'est engagée que si le consensus n'est pas possible sur une décision à rendre. L'ensemble des membres du Conseil d'Administration respectent et répercutent les décisions arbitrées par la procédure du vote.

Toutes les décisions importantes du Conseil d'Administration sont consignées par Procès-Verbal. Le Conseil d'Administration s'impose un devoir de transparence sur l'ensemble de ses activités et ses comptes au grand public et à ses adhérents, mais les Procès-Verbaux sont conservés à la discrétion du Conseil d'Administration et des autorités compétentes en cas contrôle ou de litige se réglant par voie de justice.

Article 10 - Réunion du Conseil d'Administration

Le Conseil d'Administration se réunit au moins une fois par semaine sur convocation du Président ou à la demande du quart de ses membres.

Lorsque des procédures de vote débouchent sur une égalité parfaite dans les choix respectifs des membres du Conseil d'Administration, la voix du Président est prépondérante.

La tenue du Conseil d'Administration se déroule physiquement ou par les moyens de communication modernes (téléphone, visioconférence, courriels) lorsque des membres se trouvent éloignés géographiquement du Siège de l'association.

Tout membre du Conseil qui, sans excuse, n'aura pas assisté à trois réunions consécutives, pourra être considéré comme démissionnaire.

Article 11 - Assemblée Générale Ordinaire.

L’Assemblée Générale Ordinaire comprend tous les membres de l'association souhaitant participer par leurs votes, aux grandes orientations des processus insurrectionnels à mettre en œuvre, en particulier s’agissant de la stratégie, les mises en réseaux, la communication, leur recevabilité juridique et leur extension sur tout le territoire Français, et au-delà.

Elle se réunit chaque année en Auvergne, tant par nécessité de rendre la plus équidistante de chaque ville de France la tenue de celle-ci, que pour rendre hommage au premier résistant de France – Le Vercingétorix – qui selon la légende, serait issu de la tribu des Arvernes qui s’établissait précisément en Auvergne.

Quinze jours au moins avant la date fixée, les membres de l'association sont convoqués par le Secrétaire Général

L'assemblée générale pourra être convoquée à l'initiative de 15 % des membres qui en feront la demande au Président.

L'ordre du jour est indiqué sur les convocations, et ne pourront être traités valablement que les points le concernant.

L'association ne pourra délibérer valablement que si un cinquième de ses membres est présent. Les choix budgétaires, les exclusions de membres, ou les choix de location ou d'acquisition de locaux pour le compte de l'association sont de la compétence exclusive du Conseil d'Administration.

Article 12 - Assemblée Générale Extraordinaire

Si besoin est, ou sur la demande du tiers des membres de l'association, le Président peut convoquer une Assemblée Générale Extraordinaire suivant les formalités prévues à l'article 11.

Article 13 - Dissolution - Evolution administrative

La dissolution sera prononcée par un vote de l’Assemblée Générale Ordinaire, le jour où il sera considéré que le peuple aura à nouveau recouvré sa pleine Souveraineté sur la France par cette dernière à la majorité absolue. Un ou plusieurs liquidateurs seront nommés par le Conseil d’Administration, et l'actif, s'il y'a lieu, sera dévolu conformément à l'article 9 de la loi du 1er juillet 1901 et au décret du 16 août 1901.

En cas d'évolution juridique de l'entité "les Décrocheurs", pour des raisons administratives, le Conseil d'Administration soumettra au vote le nouveau cadre juridique par la réunion de l’Assemblée Générale Extraordinaire, et le Président se chargera de le mettre en œuvre auprès des instances administratives dédiées.

Vous pouvez adhérer à partir de 5 € à l'association pour un an, afin de soutenir les Décrocheurs dans notre démarche, tant en finançant nos plus belles opérations, ainsi que notre protection juridique.

Nous ne pouvons pour le moment recevoir que les chèques à l'adresse suivante :

Association "Les Décrocheurs"
16 rue Carnot
94270 Le Kremlin Bicêtre