dimanche 16 août 2015

Le Jubilé des peuples

Le mot jubilé vient de l'hébreu יוֹבֵל (yôbēl), terme dont la signification est incertaine. On considère généralement qu'il désigne un bélier puisque dans la Bible, une corne de bélier (šôpar) est utilisée comme une trompette pour annoncer l'année du jubilé. 

Le terme est rendu en latin par jubilæus (de jubilare, « se réjouir ») dans la Vulgate de Jérôme de Stridon. 

Cette année-là est une année de libération générale, les terres aliénées ou gagées devaient être rendues, les dettes remises et les esclaves libérés. 

Le Lévitique(25:8–13) déclare ainsi :
« Tu compteras sept semaines d'années, sept fois sept ans, c'est-à-dire le temps de sept semaines d'années, quarante-neuf ans. Le septième mois, le dixième jour du mois tu feras retentir l'appel de la trompe ; le jour des Expiations vous sonnerez de la trompe dans tout le pays. Vous déclarerez sainte cette cinquantième année et proclamerez l'affranchissement de tous les habitants du pays. Ce sera pour vous un jubilé (יוֹבֵל) : chacun de vous rentrera dans son patrimoine, chacun de vous retournera dans son clan. 
L'expulsion des Juifs de Palestine a interrompu les comptes historiques, et à la question de savoir quelle serait la prochaine année du Jubilé, le Rabin Baruch S. Davidson conclue dans un article par la réponse suivante :


Nous attendons avec impatience le jour où Dieu apportera toute notre nation à notre patrie, y compris les dix tribus «perdues» et nous observerons l'année du Jubilé, ainsi que tant d'autres mitsvot que nous sommes incapables d'exercer jusqu'à ce que jour attendu.

En clair, pas de réponse chez les autorités religieuses juives, l'enregistrement du décompte des cycles s'est perdu dans l'exode vers l'Europe.

Les catholiques selon Wikipédia, considéraient le Jubilé comme une année sainte au bout de cinquante années de pénitence jusqu'au début de la Renaissance. Le dernier Jubilé selon le Vatican date de l'année 2000, mais disons qu'en 2015, nous pourrions fêter au moins un événement :

La politique de la chaise vide de De Gaulle face aux tentatives de fédéralisation de la C.E.E d'alors. C'était le 6 juillet 1965. Si je vous accorde que nous avons un peu de retard par rapport à l'appel qui va être lancé ici,  ce que l'on devra retenir comme idée globale du Jubilé, c'est une fin de cycle d'environ un demi-siècle, conduisant à l'affranchissement de notre dette et plus globalement de l'euro et l'Union européenne.

Je vous appelle au nom de cette exigence sociale et démocratique, à vous rassembler et marcher le Samedi 10 Octobre 2015 à Paris, pour porter les revendications qui vont suivre. Elles seront ajustables en fonction de ce que des économistes eurolucides voudront bien nous conseiller. Mais puisque nous parlons de nous affranchir de la dette, il faut bien que nous soyons conscients qu'il faudra intervenir sur la monnaie à la Source de son émission. :

Je vous propose rien de moins qu'un grand emprunt populaire de 1.110.000.000 de Francs non convertibles, directement émis par le Trésor Français, sous forme d'obligations de 30.000 Francs (en euro constants) versées aux 37 Millions de contribuables Français (toutes les personnes en âge de travailler ou à la retraite), qui ne pourront être dépensés que sur le territoire Français pour soit :

- Annihiler des crédits privés ainsi que toutes factures ou loyers en retard

- Investir dans des projets associatifs ou entrepreneuriaux

- S'offrir un voyage, un bateau, payer des études, consommer (en mieux pour les plus responsables d'entre nous)

Au bout de six mois, ces 30.000 Francs non convertibles se déprécieront de 10 % chaque mois par une rétro-cession à la Banque de France de ce taux d'intérêt sur le capital non dépensé. Ce Franc fonctionnera en vérité comme beaucoup de monnaies locales :

- Il sera adossé à l'euro en terme de valeur (et il mettra un terme à cette prison des peuples)
- C'est une monnaie fondante (sa valeur se déprécie avec le temps)
- Il n'intéressera que les échanges dans son territoire de circulation (ce Franc ne peut être dépensé qu'en France)

L'objectif est d'abord social :

15 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté de l'INSEE. Toute la génération ayant entre 20 et 55 ans (en moyenne) encaisse un déclin économique constant, avec plus de cinq Millions de chômeurs, 1,6 Millions de Smicards et toute une classe moyenne qui étouffe sous l'inflation du prix de l'immobilier, de l'énergie et de la fiscalité. La misère sociale jette à la rue des centaines de personnes chaque jour. Nous devons offrir une respiration sociale immédiatement et relancer l'économie Française sans délais ! Nous avons connu les 30 glorieuses lorsque la France était Souveraine sur sa monnaie, nous savons comment recommencer, mais cela nécessite "un reboot" pour bien démarrer.


Du jour au lendemain, nous pouvons voir apparaître sur la base d'une simple Ordonnance du président de la République, 30.000 Frcs au crédit sur notre compte courant. Nous pourrons les dépenser comme nous le souhaiterons à l'exclusion des investissements boursiers ou dans l'épargne. C'est une monnaie fondante, elle doit être dépensée le plus rapidement que possible.

Il y aura donc un choc de consommation, et cela aura un effet immédiat sur la création d'emplois. Je préfère laisser un économiste estimer cela, mais je suis certain qu'envisager le Million d'emplois créés en moins d'une année ne serait pas un chiffre farfelu. 

Les bilans bancaires et comptables de nombre d'entreprises et institutions de l'Etat seraient assainis. En effet, on me reprochera peut-être ma candeur, mais je pense que la majorité des Français s'émanciperaient de crédits à la consommation ou immobiliers restant à rembourser, de dettes de logement, d'énergie, de factures d'eau en retard, des procès verbaux en souffrance, pour se débarrasser en premier lieu d'une épée de Damoclès qui pèse certes sur leur budget, mais surtout sur leur moral. Etre endetté n'est pas une situation qui favorise notre sérénité au quotidien.

Il y aurait aussi un effet évident sur la création d'entreprises. 30.000 Frcs constitue un capital de départ confortable pour la majorité des entrepreneurs souhaitant se lancer avec un minimum de puissance de feu. 

Certes, nous pourrions reprocher qu'il poussera à une consommation de gaspillage pour beaucoup d'entre nous, mais incidemment, c'est aussi ce qui nourrira le reboot économique dans un premier temps. Et dans ce cadre, il faut aussi que ce Franc non convertible puisse être investi dans nos entreprises nationales (et à renationaliser) à travers des actions populaires et des projets industriels d'avenir pour la France. 

L'autre reproche que des économistes plus pointus feront, sera qu'un emprunt pesant l'équivalent de la moitié du P.I.B de la France, alourdirait notre dette de 2000 Milliards d'euros à plus de 3000 Milliards de Francs. Mais les mêmes économistes se satisfont aujourd'hui des centaines de Milliards d'euros versés à flux constants dans l'usine à gaz bancaire et euromaniaque, sans que cela ne règle quoi que ce soit à la misère sociale, tout en nuisant profondément à la démocratie en Europe.

On peut arguer qu'il y a des trillons d'euros que le peuple Français a versé depuis plus de cinquante années, pour servir des intérêts privés et étrangers, mais jamais celui des peuples, et pour le moins le notre. Notre économie s'est elle littéralement effondrée de ces trillons d'euros perdus durant des années ? Absolument pas. La France est la sixième économie Mondiale, la troisième puissance nucléaire au Monde, le second contributeur européen de l'Union européenne, et un Empire monétaire en Afrique avec le Franc CFA. Il faut regarder notre pays pour ce qu'il est : 

Nous sommes une véritable puissance économique et militaire mondiale, gouvernée par des des mafieux et des incapables. Mais aussi malmené économiquement et diplomatiquement qu'est le vieux Royaume de France, il est impossible d'écraser financièrement le poids lourd que nous sommes dans l'économie mondiale. Pas même avec 1000 Milliards de dette supplémentaire, qui ne posera pas de grandes difficultés quant à être remboursée par l'ensemble d'entre nous.


Nous en remboursons 2000 Milliards actuellement pour satisfaire les Banksters et les eurocrates, nous aurons bien l'occasion d'auditer ces 2000 Milliards là dans un futur proche, tout en garantissant le remboursement des 1100 Milliards empruntés et injectés dans l'économie réelle selon la théorie de l'hélicoptère.


Le fait que l'économie se relance brusquement entraîne par ailleurs de facto une plus grande collecte de l'impôt et un assainissement des montants exigibles par l'Etat de différentes dettes fiscales en souffrance. Dès la première année, c'est sans doute près de 200 Milliards d'euros (soit 10 % de l'emprunt) qui pourraient revenir dans les caisses de l'Etat directement ou indirectement. Je pense là aussi que le chiffre n'aurait rien de farfelu pour un économiste, la seule T.V.A à 20 % récupérée sur cette allocation exceptionnelle à dépenser dans l'économie réelle, témoigne empiriquement de la logique du chiffre.

Cette revendication que nous nous empruntions à nous-même de quoi nous verser 30.000 Francs sur chacun de nos comptes bancaires a donc deux motivations essentielles :

- Sortir les Français de la pauvreté au plus vite et relancer l'économie immédiatement
- Sortir la France de l'Union européenne et de l'euro, en court-circulant les règles des traités qui nous interdisent de battre monnaie librement. Une nouvelle politique de la chaise vide, mais instaurée par le peuple. 

Une autre raison me fait soutenir cette proposition et bien de mes lecteurs habituels me comprendront :

Nous avons coutume de dire que la Révolution découlera des frigos vides. C'est une façon subtile et polie d'expliquer que les Français à l'ère du consumérisme et des attaques incessantes sur notre sentiment d'identité collective, sont devenus individualistes. Ils ne se mobilisent plus pour sauver leurs intérêts sociaux et démocratiques (c'est à dire collectifs). Les Libéraux de Mai 68 ont bien réussi leur travail de sape sur notre Fraternité. 

La seule mesure politique qui pourrait finalement les mobiliser, c'est leur intérêt personnel. La monnaie étant le moyen le plus immédiat de servir les intérêts personnels de chacun, l'ensemble ne pourrait être que ravi à l'idée de tenir le Siège de Paris pour contraindre nos autorités de fait se disant "Gouvernement de la France" à circonvenir à la pénurie monétaire que le plus grand nombre d'entre nous subissons.

Mais tous ceux qui ont compris la vision de plus long terme et moins mercantile sous-jacente à cette proposition, savent qu'il s'agit avant tout de désarçonner le Cheval de Troie européïste sur notre Souveraineté Nationale, en restaurant nous même le Franc par l'intéressement pécunier de tous les citoyens à cette nécessité vitale.

Si les Français ne gagnent rien à converger vers Paris, ils ne se déplaceront pas. Je n'espère donc pas de nos premiers réseaux (les plus informés sur la nature réelle de l'U.E et la monnaie) qu'ils soient les seuls à se mobiliser, mais intéresser le plus grand nombre de Français, y compris ceux qui ne s'intéressent pas à la géopolitique et l'économie comme nombre d'entre nous.

Le chiffre de 30.000 Frcs peut être modulé et le poids global de l'emprunt national lié, peut aussi varier à la hausse comme à la baisse. Ce qui compte reste la simplicité de cette revendication, malgré les explications nécessaires édictées plus haut :

Nous exigeons que le Gouvernement ordonne à toutes les agences bancaires de France, de porter au crédit sur le compte courant de tous les Français enregistrés fiscalement, d'une très forte somme d'argent. Et tant que cette revendication ne sera pas acceptée, nous devrons rester mobilisés et maintenir la pression avec des millions de citoyens sur Paris pour la porter autant de temps que cela sera nécessaire.

Et comme seuls nos premiers réseaux seront capables d'amorcer cette Résistance, il m'apparaît non négociable d'organiser nos rassemblements et cortèges à travers un itinéraire qui ne pourra pas laisser les millions de Français ignorants de nos revendications :

Nous irons directement devant trois grands médias nationaux pour nous faire entendre du plus grand nombre, et il est une exigence que nous soyons plusieurs milliers pour être crédibles face aux journalistes. Voila donc l'itinéraire du cortège que je compte déclarer à la Préfecture de Paris :


Si nous voulons être rejoints et passer de quelques milliers de personnes à plusieurs millions de citoyens à pour faire notre Jubilé, il faut oublier les places de la Nation ou de la République. Les médias sont les seuls endroits réellement stratégiques pour que le peuple se fasse entendre. Le 14 Juillet dernier, je n'ai pas réussi à motiver un grand nombre d'entre vous à me suivre à BFM Tv, mais je n'en démords pas, c'est vers eux qu'il faut converger, que l'on pardonne mon obstination.

J'espère que vous répondrez à cet appel, il nous faut mettre un terme à cinq décennies de démolition des acquis du programme du Conseil National de la Résistance et de notre Souveraineté Nationale. Nous le pouvons, cela ne tient qu'à nous.


Vous pouvez vous inscrire sur l'événement Facebook ICI

Sylvain Baron


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